Veaux La tension monte
Sur les marchés, les effectifs sont un peu plus étoffés sur le début de la semaine, avec un certain report de la semaine précédente (lundi de Pâques). Les intégrateurs expriment, quant à eux, moins de besoins. Les effets du troisième confinement se font ressentir. Voyant les ateliers se vider plus lentement, les acheteurs resserrent les classements dans les lots.
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Les opérateurs attendent avec impatience la réouverture des classes et un assouplissement des mesures sanitaires pour pouvoir bénéficier pleinement des promotions réalisées avant le lundi de Pentecôte (24 mai). En attendant, l’ambiance sur les marchés est plus tendue.
Les impacts sont limités sur les bons veaux viandés, dont une partie est dirigée vers l’Espagne. En revanche, les tarifs des sujets plus légers ou de moindre conformation sont revus à la baisse. Les bons veaux prim’holsteins destinés à l’intégration se vendent entre 90 et 110 € et ceux pour l’exportation partent entre 110 et 120 €. La majorité de veaux prim’holsteins ou normands est commercialisée entre 50 et 90 €.
Dans les montbéliards ou les croisés, la tendance est à la stabilisation des prix. Les bons montbéliards préparés pour l’exportation se valorisent de 220 à 260 €. Ceux orientés vers l’engraissement se tassent entre 150 et 200 € et les légers se négocient entre 70 et 130 €. Les prix des croisés montbéliards ou blanc bleu convenant pour l’exportation sur l’Espagne ou l’Italie se situent entre 250 et 330 €. La très bonne marchandise plafonne entre 350 et 450 €.
Dans les veaux allaitants, la pression commerciale est nettement plus marquée. Les tarifs des veaux limousins, charolais ou blonds d’Aquitaine ont reculé de 50 € en l’espace de quinze jours.
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